GUIDE BIEN ÊTRE : Quelles sont les origines du mal de dos ?
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Selon L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les maux de dos affectent au moins 80 % d'entre nous.
Ils sont généralement récurrents, et ont tendance à augmenter en gravité et à se rapprocher dans le temps.
Ils sont communs aussi bien chez les individus qui mènent une vie sédentaire que chez ceux qui occupent un travail manuel exigeant.
Le mal de dos préoccupe beaucoup de gens.
Environ 70 à 80 % de la population française est concernée
au moins une fois au cours de sa vie par les douleurs de dos.
Le mal de dos affecte 5 % de la population, soit environ trois
millions de personnes.
Le dos est sollicité par près de 2000 inclinaisons chaque jour.
L’origine des douleurs de dos est souvent mal identifiée
(dans 95 % des cas.)
Passé trente ans, la plupart des gens souffrant d’un mal de dos
ne sont pas soulagés par les traitements.
Conserver un dos en bonne santé est donc primordial.
Souffrir du mal de dos est extrêmement pénible.
Seconde raison invoquée pour arrêt de travail, et aussi principale
raison de consultation des médecins, le mal de dos peut revêtir
différentes causes, mais bien souvent aucune raison particulière
n’est diagnostiquée.
La ou les douleurs de dos ?
La douleur est qualifiée d’aiguë si elle est présente depuis moins d’un
mois et chronique quand elle dure au-delà.
Afin de mieux comprendre la cause des douleurs rencontrées chez
leurs patients, les spécialistes du rachis ont pour habitude de faire
le distinguo entre les douleurs d’origine mécanique et celles d’origine
neurologique.
Causes mécaniques.
Les douleurs d’origine mécanique sont causées principalement par
les mauvaises postures.
Mauvaises postures au travail souvent, mauvaises postures dans
les positions assises ou couchées.
Ces mauvaises postures répétées provoquent l’usure des différentes
parties du rachis lombaire.
La douleur provient souvent des modifications subies par un disque,
le disque commence à s’effondrer et tandis que l’espace entre les
vertèbres devient plus étroit, une inflammation peut toucher les
facettes articulaires.
La douleur augmente pendant ou après un mouvement, elle est
habituellement ressentie dans le dos, mais elle peut se propager
dans les fesses, les hanches et les cuisses.
Si la douleur descend en dessous du genou et entraîne une faiblesse
ou un engourdissement dans la jambe ou le pied, le problème provient
généralement d’une pression exercée sur les nerfs rachidiens.
Causes neurologiques.
Douleur d’origine neurologique veut dire : nerf blessé.
La douleur survient lorsqu’un nerf rachidien est enflammé, coincé ou pincé.
Par exemple, la sciatique est le résultat du pincement d’une racine nerveuse.
Quand un disque se fissure, des substances chimiques sont libérées et
provoquent une inflammation des nerfs même si aucune pression n’est
exercée directement sur les nerfs.
Ces douleurs peuvent être le signe d’un endommagement des nerfs qui
provoque une faiblesse ou un engourdissement au niveau des extrémités.
Des structures éloignées du rachis, telles que les muscles sont alors
touchées.
La pression exercée sur le nerf affecte le fonctionnement du corps,
les muscles s’affaiblissent, les réflexes sont plus lents.
Le stress ainsi que les tensions émotionnelles peuvent provoquer des
contractions musculaires et entraîner douleurs et raideurs.
La majeure partie du poids étant supportée par le dos, le dos est le siège
des douleurs consécutives aux mouvements et aux tensions musculaires.
Notre dos et le reste du corps...
On peut comparer le fonctionnement du cerveau et de la moelle à celui d’un ordinateur surpuissant qui concentrerait toutes les informations venant du dos, des pieds, des yeux et de chaque partie de notre corps mobilisé à un instant donné et qui transmettrait des millions d’ordres à la fois à chacune de ces mêmes parties.C’est ce mécanisme qui garantit la régularisation du tonus pour conserver la position érigée dans toutes nos positions de travail.
On constate dans la pratique qu’aucune modification du tonus et du fonctionnement du dos n’est isolée, mais qu’elle est accompagnée
d’un concert de réactions à tous les niveaux du système locomoteur.
La notion de mécanisme vertébral s’applique donc toujours à un ensemble de vertèbres, et les dérangements d’une région du dos retentissent sur tout le reste de l’appareil articulaire musculaire et nerveux, y compris les membres inférieurs et supérieurs.
En cas de dérangements, c’est donc l’ensemble du système locomoteur qui souffre. On constate en outre, depuis plus d’un siècle,
que les dysfonctionnements vertébraux ont un effet sur d’autres organes, par exemple, sur le transit intestinal et inversement.
Cet état de chose permet au praticien de mieux comprendre l’enchevêtrement des troubles fonctionnels vertébraux et de ceux qui ne le sont pas.
En d’autres termes, avec tout mal de dos bien installé, on constatera souvent des signes de souffrances sous les pieds,
dans la jambe, la nuque et les épaules.
Par rapport à ce qui est communément enseigné en médecine, certaines de ces notions sont surprenantes,
même si une partie de celles-ci a été décrite, il y a une centaine d’années déjà.
Pourtant, elles sont indispensables pour comprendre par quel mécanisme le corps arrive à réagir à des impulsions de divers types utilisés par le thérapeute.
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